… Le Père « pépère » Noël passera dans toutes les chaumières, hotte bourrée de cadeaux. La Grande Surprise ! Comme par exemple une hausse de salaire des fonctionnaires les moins payés. Jusqu’alors, il symbolisait le père Fiscard (Fiscard comme adepte du fisc à tout va), amoncelant, sur sa route une myriade d’impôts. Sans résultats effectifs.

Soudain, le Président pépère s’est ravisé. Les députés et sénateurs ne cessaient de revenir de leurs circonscriptions, mine sombre, yeux de chien battu, démarche abattue. « Monsieur le Président, le mécontentement est général. Les Français, que j’ai rencontrés à travers marchés, et rues principales de ma ville, ont perdu confiance. Ils ne voteront pas pour vous lors des élections printanières. S’il vous plaît, modifiez votre politique. La pluie discontinue de mauvaises nouvelles, transformez-la en manne. Sinon, nous, socialistes, allons perdre beaucoup de mairies… »

Ce discours pessimiste, alarmiste, François Hollande l’a entendu, à quelques mots près, une centaine de fois… François Hollande avait cru que ses diverses interventions dans les médias, bien supérieures en nombre à celles de Nicolas Sarkozy et si décriées par lui-même, seraient favorablement perçues. Or, le Président de la République qui croyait percevoir des frémissements, un mouvement empathique, restait zen, imperméable aux conseils des élus. Il ne jugeait pas nécessaire un changement politique avec la mise en place d’un comité restreint, un ministère de combat qui aura en vue 2017. Mieux vaut perdre une bataille dans un premier temps pour gagner ensuite une guerre dont les fléaux s’appellent chômage, absence de compétitivité… Bref, la messe est dite. Le grand prêtre, ressemblant fort aux prêtres amorphes stigmatisés par Voltaire, restera amorphe, et se contentera des sondages pessimistes le concernant.

Ce qui se passera AVANT… les élections prochaines (par K.)

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