En demandant la prolongation de l’Etat d’Urgence cet après-midi à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a évoqué le risque d’une guerre chimique. Etait-ce un raté ou un calcul ? A notre humble avis, c’est une double faute. D’une part, il accentue l’anxiété de la population qui n’en a pas besoin après les attentats de vendredi dernier. D’autre part, il donne des idées aux terroristes qui ont déjà suffisamment d’imagination pour détruire la France. Par calcul, celui qui vise la prochaine présidentielle, ou la suivante, veut-il apparaître comme celui qui prévoit tout ?