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Deux journalistes expriment leur ressenti face à l'actualité politique, économique, sociale. Nos coups de coeur, nos coups de gueule, mais aussi de l'humour....

Jugements à froid. (par K )

Publié le 19 Novembre 2015 par kybezki in terrorisme, attentats

La période deuil est close et le temps de s’exprimer, sans entraves, est venu. La pensée a eu le temps de se reposer et de n’être point influencée par la conscience à chaud, si mauvaise conseillère, parfois. Livrons maintenant quelques observations.

• Une semaine à peine est écoulée et les Autorités livrent un flux d’informations. Plus qu’en dix mois depuis l’attentat perpétré à l’encontre de Charlie Hebdo. Constatation (partagée par des millions de Français donc d’électeurs) : pourquoi cette pléthore d’informations gardées, égoïstement, sous le coude. Pauvre olécrane soumis à une poussée sans précédent ! Pour les sortir juste avant les régionales du 6 et du 13 décembre ? Le choix de certaines dates n’est pas innocent. Un seul exemple pour nous en convaincre : la conférence universelle COP 21… Gageons dès aujourd’hui qu’il se passera des événements quelques semaines, voire quelques jours, avant l’élection présidentielle de mai 2017. Souhaitons que nos prédictions auront la portée des erreurs grotesques de Cassandre. Puissions-nous nous tromper et que le Ciel ne s’assombrisse pas de nuées noires !

•A l’évidence, des services, et même de hauts responsables n’ont pas été à la hauteur. Quel camouflet pour les services de renseignements. Pour la énième fois, ils ne voient rien arriver. Anes, ne voyez-vous rien venir ? Le sens de l’honneur devrait les incliner à prendre la porte de sortie. Ils sont indignes de leurs fonctions. Qu’attend le Président pour « décapiter » des chefs. ‘chefs au sens étymologique) ! Oui, des têtes doivent tomber et être au moins mutées.

•Observez Manuel Valls. Il n’est pas l’homme de la situation. Mâchoires crispées, dents prêtes à mordre, œil noir, discours clivant, il apparaît tel un chiffon rouge excitant les taureaux de l’opposition. Pour descendre dans l’arène ou mener les débats, Il faut un Premier ministre serein, maître de ses nerfs, de gauche ou de droite. Qu’il ait, son remplaçant, une once de charisme, un sourire, même étriqué.

•On a appris que les boucliers des policiers du RAID, du GIGN et autres troupes d’élite n’arrêtaient pas les rafales des Kalachnikovs ? Nos scientifiques ne peuvent-ils pas inventer un bouclier inviolable ? Des chercheurs devraient se pencher sur la solidité des fils de toiles d’araignée…

•L’aviation montre ses limites et surtout les néfastes effets collatéraux des bombardements « à l’aveugle ». Les centres de commandement –selon des renseignements pointus- conviendraient des otages, des civils en majorité. Quant aux chefs, ils se planqueraient dans de profonds abris souterrains, hyper bétonnés. Rappelons la phrase de Valéry « La guerre ? Massacre de gens qui ne se connaissent pas pour des gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas. »

•Il faut envoyer des troupes au sol, dixit un socialiste, sans mémoire. Souvenons nous, un instant de la Guerre d’Algérie. Initialement, le Ministre de la défense d’alors, un certain Mitterrand, décida d’envoyer une poignée de soldats Puis cinq cents. Ensuite 50 000. Vint l’engrenage. Et nous tombâmes dans les tombes qu’un adversaire à notre portée avait creusées. Que faire ? Des militaires volontaires pour combattre au sol. On en trouverait parmi les légionnaires, les paras, les marines… Qui ne se souvient de la bataille de Camerone, au Mexique, où une centaine de légionnaires résista 3 jours, 3 nuits à 5000 Mexicains.

•L’avez-vous remarqué ? La nuit des attentats du vendredi soir (un 13 !) le Président Hollande a prononce sa première allocution à l’entour de minuit. Il a félicité et remercié les forces de l’ordre. Nul mot pour les services de secours, médecins, infirmières, pompiers… Oubli fâcheux.

(à suivre…)

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