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Deux journalistes expriment leur ressenti face à l'actualité politique, économique, sociale. Nos coups de coeur, nos coups de gueule, mais aussi de l'humour....

La peur doit changer de camp

Publié le 11 Octobre 2020 par kybezki

La peur doit changer de camp

Un commissariat attaqué par une bande d’ensauvagés. La réaction dans l’opposition n’a pas taré. A juste titre. Jamais, De Gaulle n’aurait supporté un tel affront. Pour l’heure, Macron reste de marbre. Impavide, front impavide. L’interrogation est permise. Le Premier ministre -qui fait regretter Edouard Philippe- n’a pas la carrure pour s’occuper de la situation intérieure. Ce n’est pas un voyage express dans les pays Baltes qui fera oublier l’inertie du Président Macron. Il faut réagir vite et fort. Dans leurs HLM, ces bandes doivent être pliés en deux, raillant ces policiers amorphes, impuissants. C’et vrai qu’ils sont tétanisés dans la crainte d’une descente de la police des polices. Les policiers n’osent pas répliquer aux armes de guerre. Imaginez la situation : un gendarme tirant et tuant un voyou… suivi d’une émeute généralisée non seulement dans les quartiers dits « difficiles » et par voie de conséquence, dans les prisons embrasées au plus haut degré.

Les responsables actuels pensent aux élections de 2022. Ils veulent paraître sympathiques aux yeux des habitants de ces quartiers. Tous ne sont pas dangereux. Mais il faut compter sur leurs votes.

Ah si Macron n’était pas candidat ! Le jour où un Président n’aura pas peur d’un scrutin, la donne sera totalement différente.

Ce que je propose :

  1. Il faut désarmer les banlieues. Comment :
    1. Il faut mobiliser 1000 hommes le même soir et passer au crible tous les appartements. Dans certaines on trouvera argent dissimulé, drogues et armes. Mais aussi des ordinateurs qui donneront les noms des vrais responsables et non des sous-fifres.
    2. Il faut passer au crible toutes les associations. Elles forment davantage les corps que les esprits. Combien de cours de boxe ? Combien de cours de maths ou de français ? On a sous-estimé la force de ces voyous qui ont  désarmé deux policiers en un tournemain. On l’a mesurée dans l’attaque d’une gendarmerie. Les gendarmes assiégés ne pouvaient-ils pas téléphoné, envoyer textos ou sms à des brigades proches ? Cette tétanisation est incompréhensible.

(…à suivre…) A.K.

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