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Deux journalistes expriment leur ressenti face à l'actualité politique, économique, sociale. Nos coups de coeur, nos coups de gueule, mais aussi de l'humour....

Bientôt un nouveau roi…

Publié le 28 Janvier 2020 par kybezki

Bientôt un nouveau roi…

Bientôt un nouveau roi…

C’est ce qu’on murmurait dans la foule des manifestants. Vous ne le savez pas encore ? Eh bien, je vais narrer ce que j’ai ouï.

Il a déjà vécu et fait frémir d’aise la France entière. Il va revenir, ressuscité. Les petites gens sont las de Macron et désirent un roi comme celui d’Yvetot, se levant tard et se couchant tôt. Il aimait la simplicité et se fit donc couronner par Jeanneton d’un simple bonnet de coton. Dit-on ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! s’exclame en cœur le brave peuple ou en chœur. Assoiffé de paix et nullement de gloire. Puis s’époumonant, le dit peuple cria sa joie « quel bon petit roi là là long lère, puis joignant geste à la parole l foule vota dans l’hémicycle la suppression des gendarmes, de l’armée et des policiers. Tout le monde déposa les armes. Même les truands. En fin un vrai royaume s’érigea : celui du roi d’Yvetot. Ainsi, il n’y eut plus de coups, de matraques. Seulement la Paix dans un bleu horizon sans horions.

Mais oui lecteurs patentés, pas tentés par un renouvellement de l’investiture Macron, les Français aspirent à une toute nouvelle expérience. Le retour du bon Roi d’Yvetot amoureux

de la bonne vie, n’obligeant à aucun effort. Vivement ces temps nouveaux où à chaque coin de rue, on se pelotera Un monde dans contraintes, où il n’y aura plus d’écoles, de travail. Et chacun d’avoir une pensée émue à l’endroit des inventeurs du carnaval gréco-romain où les esclaves deviendraient maîtres et maîtres… esclaves. Rabelais avait été plus loin. Il imaginait les prisons sans murs. Le plafond devenait le ciel, les murs étaient bannis. Le temps n’était plus existant. On allait, venait, allait, seulement soucieux d’accomplir son petit travail journalier qui consistait à respirer, dès le réveil une journée sans heures puis d’enchaîner une vie emplie de siestes où l’on se couchait le plus tôt possible, empli de rêves et où tout cauchemar était banni. « Fais ce que tu dois », phrase ponctuée par un gros rire rabelaisien. Qu’on était bien donc dans ce temps-là, n’est-ce pas parolier Beranger ? Au fait, qui travaillait pour nourrir les autres et leur assurer le bon pain quotidien ?

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