Dans l’antiquité, la Morale jouait un rôle fondamental. A telle enseigne que l’une des trois parties de la philosophe s’appelle philosophia moralis. Pas étonnant donc, que l’un des maîtres à penser et à faire des 11 candidats au 1er tour des Présidentielles à pour nom… Fillon. La Preuve ? parmi ses livres de chevet ont pour auteurs La Rochefoucauld, La Bruyère, Chamfort, Alain et même La Fontaine puis dans une autre mesure Montaigne.
A combien de ses détracteurs patentés, pas tentés, le booster de Mai 1968, Fillon a-t-il rétorqué « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». Un peu court comme répartie pour qui s’érige en Présidentiel crédible.
Même si on a très envie de lire les chefs d’œuvre précités, ils ont cette qualité définie par Poussin « ils appellent » (du style, venez à moi mes petits, que je vous initie NDLR). Ces littéraires ont en commun l’art de la chute. (Relisez les Fables de La Fontaine et appesantissez vous sur les 5 ou 4 dernières phrases. Morale d’aujourd’hui et morale d’Hier et celle de demain et après-demain. Chute que j’appelle la « cauda », oui la queue prolongation de la tête.
N.B1. La plupart de ces moralistes sont de profonds pessimistes. Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1740-1794) se suicidera. Essentiellement la raison de la tournure prise par la révolution (La Terreur de 1794)
N.B.2. Puisse Fillon s’interroger et relire ces moralistes et d’autres. Et se poser la question fondamentale : à quelle époque se sont introduits les concerts de casserole.
K.