Une décade de turbulences

-Une décade… et il serein, confie un proche de François Fillon

-Pourquoi demande K.

-Il craint les toutes prochaines convocations et les sondages qui s’ensuivent. Déjà, il se rend compte que les désertions commencent. Si de surcroît, il est mis en examen pour faux et usage de faux… et tutti quanti… Il craint surtout la convocation de sa femme Pénélope. La peur peut inciter à dire n’importe quoi ! A partir du 1^er avril (NDLR : ce n’est pas un poisson d’avril) les juges ne pourront plus interroger, tel ou tel sur « l’affaire Fillon ». Elections obligent.

La sonnerie de l’interphone venait de retentir. K. avertit son interlocuteur. Il se devait d’interrompre la conversation. Tout visiteur quel qu’il fût ne devait pas savoir le moindre élément concernant ladite affaire.

En fait, le visiteur était un vieil ami très féru du politique. Sa première phrase corroborait ce que je venais d’entendre.

-On va entrer dans une décade de turbulences.

-A mon avis, lui-rétorquai-je les turbulences viendront après le 1^er avril. Lorsque les militants de Droite apprendront qu’ils ont perdu une élection qu’ils n’auraient jamais dû perdre. Oui, le pire est à venir.