Hollande et Valls, des « Zorro » de façade.

En pleine période pré-électorale, voici encore une décision prise à la hâte pour des raisons politiciennes. Pour éviter aux 480 ouvriers d’Alstom de Belfort de déménager dans une usine alsacienne, l’Etat actionnaire d’Alstom, qui ne s’est guère soucié de cette entreprise jusqu’à présent, laissant pourrir la situation par négligence, annonce une pluie de commandes. : quinze TGV à étages, qui s'ajoutent aux six destinés à la ligne Lyon-Turin, plus vingt locomotives dépanneuses, pour 500 millions d’euros, entièrement payés par les contribuables. Commande grotesque puisque ces TGV, destinés à des lignes intercités ne pourront rouler qu’à 250 km au lieu de 320 km/h, leur vitesse commerciale. Bref, on voit bien que ce sauvetage est du bricolage, une rustine, qui ne comblera pas le manque de stratégie pour sauver l’industrie française, loin des préoccupations du François Hollande et de son Premier ministre, obnubilés par les élections présidentielles… et de leur nouvel ennemi un certain… Macron.