Une centaine de personnalités, venues de tout le Vieux Continent, sont attendues sur les bords du Rhône pour participer aux débats du Sommet des réformistes européens qui doit se tenir à Lyon les 23 et 24 septembre. Mais quand ces prestigieux invités apprennent que le leader d’En Marche, Emmanuel Macron, ex ministre de l’Economie démissionnaire du gouvernement, doit clore le sommet, bon nombre d’entre eux proches du parti socialiste se désistent. Ainsi, le commissaire européen Pierre Mosscovici, l’économiste Jean Pisani-Ferry, la maire de Paris, Anne Hidalgo, l’ex banquier Jean Peyrelevade. De même le think tank Terra Nova. Quant à Peter Mandelson, Matteo Renzi, Jean-Louis Borloo, Daniel Cohn-Bendit et François Bayrou ont décliné pour semble-t-il des questions d'agenda. Ou sur la pression des soutiens de François Hollande ?