Chômage : réussite de la gauche en Italie, l’échec en France

A l’automne 2014, le chômage en Italie dépassait 13%. Un an plus tard, grâce à la vague réformatrice du Premier ministre Matteo Renzi, la courbe du chômage est inversée pour ne plus atteindre que 11,2%. De janvier à novembre 2015, l’Italie a créé 124 000 emplois et 350 000 depuis la fin 2013. L’Italie rejoint ainsi le Royaume Uni, l’Allemagne et l’Espagne. Seule la France est incapable de trouver une solution au chômage. Depuis son arrivée au pouvoir en février 2014, Renzi s’est attaqué avec détermination à tous les fronts : marché du travail, justice, fiscalité, réforme de la Constitution. Quelques exemples que devrait bien suivre le gouvernement : Le Sénat voit ses prérogatives limitées (le Sénat ne votera plus la confiance au gouvernement ni la loi des Finances) et les sénateurs passent de 315 à 100. (348 sénateurs en France). La justice : nombre des tribunaux et durée des procédures réduits. Marché du travail : le « Jobs act » réforme phare de Matteo Renzi instaure un contrat unique à protection croissante en fonction de l’ancienneté. L’assurance chômage est moins généreuse, mais étendue à tous les travailleurs. Fiscalité : Matteo Renzi a supprimé l’impôt foncier et la taxe d’habitation sur l’habitation principale et réduit l’impôt sur les bas revenus. Taxe professionnelle réduite pour les entreprises et impôt sur les société devrait passer en 2017 de 27,5% à 24%.

Pendant ce temps que fait la gauche en France ?

On fait une loi pour le mariage pour tous (merci Christiane Taubira), on débat depuis des mois sur la déchéance nationale, on débat sur les 35 heures, on débat sur le prolongement de l’Etat d’Urgence. La France est décidément le mauvais élève de l'Europe !