Hollande eut du mal à endosser le costume de Président. L’apprentissage fut long. Mais lors de la cérémonie des hommages aux victimes des attentats du vendredi 13 novembre, il fut à la hauteur. Le cadre s’y prêtait, la scénographie fut parfaite, la mise en scène impeccable, l’illustration sonore sublime. (un coup de chapeau à Fleur Pellerin qui l'organisa !) Le discours, auréolé d’un écho et d’une résonnance digne d’une cathédrale, avait les accents d’un prêche. Hollande évoquait un Dieu trahi, et nous parlait de l’amour. Presque aussi bien que Brel, Barbara, et Bach. Un moment inoubliable qui restera dans nos cœurs. Enfin, François Hollande est à la hauteur de sa fonction.
Dommage qu'il ait fallu attendre trois ans et demi. Dommage, qu'il n'ait pas déclaré l'état d'urgence après les attentats de janvier. Dommage que la coalition tant désirée soit un demi échec...