Anti-Daesh : améliorer notre Sécurité (par K.)

L’opinion publique est unanime :les forces utilisées –tant militaires (ce qui englobe gendarmerie et policiers) que sanitaires ont été à la hauteur d’un événement gravissime. Pour la première fois, il y avait concomitamment, plusieurs fronts fortement armés. Ces forces par leur engagement sans faille et leur coordination méritent tous les louanges, émanant de la France, mais aussi du monde entier.

Une question se pose : aurait-on pu faire face, avec la même efficacité si d’autres fronts aussi déterminés s’étaient manifestés ? Si d’autres villes importantes, Marseille, Nice, Lyon, Bordeaux, Nantes, etc. avaient été l’objet de prises d’otages. On a pu constater qu’une dizaine de kamikazes pouvait semer terreur et morts. Imaginons, le même soir, 1000 kamikazes passant à l’action… serons-nous pris à l’improviste et à court de policiers, gendarmes… chirurgiens, médecins, infirmières ?

Une constatation

La France ne peut pas combattre seule sur son territoire, les combattants prêts à mourir de Daesh. Lesdites forces peuvent être renforcées, du jour au lendemain, par des individus en provenance de Syrie, mais aussi par divers pays d’Europe et du monde. Ceux et celles qui portent, dans leur cœur, et dans leur estime, Daesh sont innombrables. En tout cas, incalculables. Sans compter les forces dites dormantes, dans les diverses cités. A ce propos, on peut s’étonner qu’aucune perquisition n’ait eu lieu à la périphérie de Bordeaux. Nombre d’habitants sympathisent avec les exactions et assassinats de Daesh.

Que décider (dans les meilleurs délais)

1. au plan intérieur

• Depuis des mois, on l’évoque mais, rien ne se réalise. Il faut un service civique national, composé de jeunes de 18 à 30 ans. Ce service civique serait principalement axé sur le sanitaire. Qui, parmi les jeunes, sait dispenser les premiers soins, réanimer, apposer des garrots, user d’un discours rassurant à base psychologique. Des permis de conduire seraient accordés.

• Il faut créer un corps de psychologues, immédiatement disponibles. Sait-on que la moitié des licenciés en psychologie –diplôme délivré par l’Université- pointent au chômage !Après l’offensive meurtrière du Bataclan le nombre suffisant de psy a fait défaut.

• A ces psychologues, il faut adjoindre un corps de psychiatres. Lesquels, dans le temps, suivraient toutes les victimes d’attentats. D’aucuns, parmi les blessés, gravement ou non, auront besoin d’un suivi. Pendant plusieurs mois. Cela leur rendra un grand service aux plans personnel, familial, social et professionnel.

1. au plan extérieur

Les 28 pays composant l’Europe avec la France, doivent apporter leur contribution au plan militaire (renseignements, forces physiques, matériels…) et au plan sanitaire (psychologues, psychiatres, infirmiers, matériels, etc.). Dès à présent, cependant qu’ils s’enfoncent dans le mutisme, l’immobilisme, pensent-ils un seul instant « aujourd’hui, c’est la France qui est menacée, demain ce sera nous… »

Dans quelle mesure cette aide extérieure ?

On peut envisager –aux stratèges d’évaluer- 2000 personnes mobilisables par pays auxquelles, on peut inclure des chômeurs volontaires (qui bénéficieraient d’un + pour l’embauche à venir et seraient choisis pour un emploi en priorité) :

2000 x 28 = 56000 hommes et femmes pour les services civiques.

2000 x 28 = 56000 hommes et femmes pour le service sanitaire.

Arrivé au terme de ces propositions, lecteur vous êtes en droit de critiquer. 3il manque ceci, cela fait défaut… tout est insuffisant vu l’ampleur du danger. Il faut être conscient que Daesh ne ressemble à aucune armée traditionnelle. Avec un minimum de kamikazes, ils peuvent abattre un maximum d’innocents. Ils ne se trouvent pas dans un seul pays, mais partout. Le drame récent de Bamako le prouve. Quels sont les chefs ? Des noms sont accolés ici et là. Sans preuve évidente.

Beaucoup évoquent la création d’un nouveau service militaire. Contre qui ? Nul ne sait sir quels territoires ils sont circonscrits. Nul ne sait quel est leur chef. Nul ne sait le nombre de leurs combattants et leurs objectifs précis. Dans un premier temps –sans faire doublure avec le service civique- on peut envisager la création d’une mini-armée à durée limitée. L’essentiel étant d’apprendre le maniement des armes, de la petite à la plus puissante. Combien de jeunes et de moins jeunes savent se servir d’une kalachnikov ? ou d’un simple pistolet ? Ces périodes d’initiations permettraient d’apprendre la Marseillaise. A l’époque du Président Chirac on se souvient du match France-Algérie. La Marseillaise avait été copieusement sifflée ce qui entraîna le départ inopiné du Président français furieux.

N.B. Ces services permettraient d’inclure les « jeunes » des cités et donc de jauger leur sympathie à l’endroit de la France. Fait-on une distinction quant à la distribution des diverses aides sociales ? Nous sommes dans un pays de droits, mais aussi de devoirs.